07/09/2022

Portrait alumni : Margot Malaret

Pouvez-vous vous présenter ?

Je m’appelle Margot Malaret, j’ai 26 ans. Originaire de l’Aveyron, j’habite sur Toulouse depuis bientôt 10 ans. Sortie d’un Bac ES, je me suis dirigée vers un BTS Communication que j’ai obtenu avant de faire une année de Graphisme. Étant un secteur très prisé et donc selon moi « bouché» j’ai (comme beaucoup de jeunes) connu une ré-orientation : me voilà donc partie pour faire de l’immobilier.

Quelle formation avez-vous suivie au sein des ÉCOLES VIDAL ?

J’ai fait un BTS Professions Immobilières en alternance. La première année j’ai occupé le poste de négociatrice en transaction chez ORPI et la seconde année, toujours au même poste, chez ZAF IMMOBILIER.

Pouvez-vous nous expliquer votre poste ? Et nous parler de votre entreprise ?

Après deux ans en tant qu’agent commercial, ayant toujours eu l’envie d’entreprendre et étant à 50 % de commission, je me suis dit : Pourquoi ne pas le faire chez toi ? C’est ainsi qu’aujourd’hui et depuis 6 mois, j’ai fondé l’Agence Maja, aux Carmes, dont je suis directrice d’une super équipe de 3 négociateurs en transaction.

En quoi consiste votre métier ?

Rendre des gens heureux en réalisant leur projet de vie, aller là où ils n’oseraient pas, faire face aux difficultés techniques qu’ils peuvent rencontrer, convaincre, accompagner de A à Z. De manière plus terre-à-terre, nous faisons essentiellement de la transaction, de ce fait notre quotidien est rythmé par des estimations, des rendez-vous mandats, la commercialisation de biens, les visites, la négociation, les offres et les rendez-vous notariaux.

Quel a été votre plus gros défi professionnel ?

D’abord en alternance (et je pense que cela peut en rassurer plus d’un) bien que ce ne soit pas une généralité, je suis tombée sur des entreprises qui m’ont considérée comme membre à part entière. De ce fait, j’ai dû concilier des responsabilités, des objectifs et un emploi du temps très chargé avec les cours en parallèle. Ce qui est très formateur, mais au risque d’être submergée face à tant d’objectifs et de travail. Aujourd’hui, tristement, je dirais que la principale difficulté que j’ai, c’est de trouver ma place en tant que jeune femme chef d’entreprise et cela à tous les niveaux : en partant du livreur qui entre dans l’agence et demande le responsable en s’adressant à mon collègue masculin jusqu’à certains clients qui ne me considèrent que très peu du fait de mon jeune âge jusqu’à ce que je prouve mes compétences. La solution : à force de travail, d’affaires conclues et de compétences techniques, j’obtiens la reconnaissance et même s’il me reste beaucoup de chemin à faire, j’arrive aujourd’hui à avoir suffisamment de retours naturels pour ne plus passer par la prospection terrain ou téléphonique.

Quel a été l’apport de Vidal dans votre parcours ?

Je vais être très honnête : d’abord le contenu des cours. Je remercie d’ailleurs Madame Cabanié, professeur de transactions, qui a bien cerné le rythme que l’on m’imposait tout en me faisant toujours participer lors de ses cours malgré la fatigue accumulée en entreprise. Les cours d’architecture de Monsieur Simoni que je regrette de ne pas avoir suivi plus assidument et que je vous recommande, car si vous voulez vous démarquer dans ce métier où peu sont formés, ces connaissances techniques sont primordiales. Enfin, Madame Peyroux, qui m’a donné le goût de ce que je considère être un second métier et du coup pas le mien : la gestion location où j’étais une bille, il faut le dire. Enfin, je trouve que ce rythme entreprise / école permet de retrouver « sa place de jeune » une fois en formation et de couper avec ce monde du travail qui bien que formateur, peut être assez conséquent dans notre métier.

Un conseil pour nos étudiants ?

Ne lâchez rien, vous êtes forcément fait pour quelque chose, peut-être que vous prendrez plus de temps que les autres avant de trouver de quoi il s’agit, mais vous n’aurez jamais fait quoi que ce soit pour rien. Aujourd’hui mon diplôme de communication bien qu’il ne soit pas mon métier, me sert tous les jours à l’agence que ce soit pour négocier, m’adapter aux profils des clients ou pour communiquer sur les réseaux sociaux. Mon métier est très prenant, il y a une limite à ne pas franchir dont certains patrons n’ont pas conscience alors parlez-en à un de vos accompagnants comme j’ai pu le faire avec Frédérika Royo-Roumagnac mais ne restez pas seul. Retenez malgré tout que pour tout « métier commercial » il faut une certaine résistance à l’échec et une motivation sans limites et que ce que vous semez aujourd’hui en apprentissage sera ce que vous récolterez demain dans la vie professionnelle. Le futur, c’est maintenant et je n’en avais pas forcément conscience à l’époque. 

 

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